Le circuit archéologique
Gardien des vestiges de l’époque romaine, le site archéologique de Javols abrite Anderitum, un centre urbain majeur du IIe siècle, la capitale des Gabales de 40 ha, située à 1000 mètres d’altitude.
Partez à la recherche des lieux clés de ce site d’exception : Anderitum et ses quartiers d’habitations, de commerce, d’artisanat, publics, forum, thermes, théâtre, etc.
Un point de vue panoramique
Vue à 180° sur le site archéologique, le vallon, l’ancrage de la ville
dans le paysage.
Une maquette
Orientée dans le sens de la ville, d’un simple coup d’œil et par le toucher, visualiser
l’architecture et l’emplacement des principaux bâtiments suivant la représentation de l’aquarelle de Mr Golvin, 2007. Adapté aux personnes en situation de handicap, tactile, braille.
Les panneaux totem
Porte d’entrée du site archéo, vous l’histoire de la civilisation des Gabales, peuple d’artisans avant la conquête de la Gaule par les romains, son apogée au IIen siècle, et son déclin à partir du IIIe siècle. Découvrez quelques restitutions 3D.
Deux parcours de visite
Le parcours court
Parcourir le centre-ville antique, une plongée au cœur des espaces publics, rues, quartiers, place publique…
Le parcours long
19 points d’intérêts, une randonnée pour cheminer autour de la ville, prendre la mesure de son emprise.
Une découverte à travers une promenade dans le temps, lors d’un circuit archéologique de 3 km –1h.
La mise en scène végétale
Une scénographie dans le paysage qui évoque le cœur de la ville.
Entre visible et invisible, l’aménagement paysager préserve, conserve, valorise et explique un site unique, enfoui dans le paysage. Une réserve archéologique inscrite au titre des monuments historiques.
Conservation et Protection du patrimoine exceptionnel
Protéger les niveaux archéologiques et limiter l’érosion devient primordial pour ne pas perdre totalement les informations et les vestiges découverts lors des fouilles, soumis à une amplitude thermique très importante entre l’hiver (-15°C) et l’été (+37°C). L’enfouissement de ces vestiges assure leur protection et leur conservation.
Valorisation et sensibilisation aux travaux archéologiques
A travers une scénographie végétale, le visiteur fait le lien entre le visible – les vestiges bâtis restaurés – et l’invisible – la trame urbaine évoquée dans le paysage.
Cette mise en scène de la ville antique est rendue possible grâce au jeu des matériaux, une distinction entre le végétal et le minéral, afin de matérialiser les espaces : les rues sont tondues, les quartiers d’habitations sont organisés en îlots régulièrement ensemencés, le lit de la rivière apparaît sous un tracé de fleurs bleuets…
Le parti pris de cet aménagement est d’utiliser des matériaux neutres, naturels, écologiques :
- végétal (bois, espèces florales et herbacées).
- minéral (sable, cailloutis, murs en gabion).
- conservation de l’aspect archéologique des murs.
Une flore diversifiée
Avec l’ensemencement de plusieurs îlots sur le centre civique de la ville antique, le site archéologique constitue ainsi un réservoir de biodiversité. 26 espèces végétales viennent orner le paysage, et cette flore n’est pas due au hasard. Ainsi, on retrouve du lin, de la camomille, des soucis, des bleuets, des plantes rustiques adaptées au climat de moyenne montagne mais surtout utilisées, au temps des Gabales, pour se vêtir, se laver, teindre des tissus, manger et même se soigner.